Concernant la mobilisation du 22 février 2008

Vous pouvez consulter la revue de presse
consacrée à la mobilisation du 22 février 2008

ici


Vous pouviez nous envoyer les articles de presse
consacrée à la mobilisation du 22 février 2008


et aussi nous faire part de la manière
dont se sont déroulés les événements
chez vous au moment de la cérémonie des César



Merci à vous !

25 févier, Collectif Marseille-Aix le CACC


25 février 2008
Courriel

Communiqué


Le vendredi 22 février 2008 les acteurs de l’action culturelle cinématographique à l’initiative du récent Collectif Marseille-Aix le CACC se sont réunis à Marseille dans la salle de cinéma du CRDP. Lieu symbolique par le projet de l’association « Le rendez-vous des quais » d’y développer un nouveau lieu cinématographique et culturel au centre de la Ville.

Nous étions près de 200 dans cette salle pour partager notre détermination à ne pas ne pas accepter le brutal désengagement de l’Etat, ses tentatives de dérégulation et les pressions de grands groupes industriels. Nous refusons également les volontés du gouvernement et de la logique économique qui le guide sous les applaudissements des plus forts et des plus riches.

Trois moments de cinéma, trois courts-métrages, tous issus du travail de ceux qui alertent aujourd’hui le public ont ouvert la rencontre en rappelant l’enjeu : l’art et le public.

Des interventions à la tribune pour dresser l’état des lieux avec des acteurs qui agissent ici, en Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, et d’autres venus de Paris pour évoquer la dimension nationale de cette mobilisation. Il faut souligner la présence à cette table d’un représentant du spectacle vivant : Yves Grenier – Membre du SYNAVI. L’action culturelle s’empare depuis longtemps dans ce pays de tous les arts sans distinction. Les convergences qui se vivent aujourd’hui à l’occasion de ce conflit sont pour tous une promesse.

A été dressé publiquement l’état des lieux du point de vue d’un exploitant de salle de cinéma de proximité (Mathieu Labrouche - Directeur du cinéma les Lumières de Vitrolles). Le lien indissoluble entre l’action culturelle et l’éducation artistique a été affirmé par le Pôle régional d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel qui nous a aussi alerté sur l’évolution de l’institution scolaire qui cherche à se refermer sur elle-même. (Jean-Pierre Daniel Directeur de l’Alhambra et Président des Enfants de cinéma). Le drame de toutes les associations culturelles cinématographiques dont les subventions sont amputées voire totalement supprimées a été décrit par Michèle Philibert - Festival Reflets de Marseille (MPPM).

Fabienne Hanclot, Déléguée générale de l’ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) a dit toute l’importance accordée par les réalisateurs pour que l’accompagnement de leurs films ne soit pas réduit à la seule promotion commerciale. Avec l’ACID, le tissage complexe de véritables relations entre créateurs, création et public prend toute sa signification d’acte culturel. Cette analyse a été développée avec Alexa Gutowski (ayant participé à la distribution entre autres des premiers films d’Abbas Kiarostami, Michael Haneke) du point de vue de la distribution, celle qui s’engage dans la présentation des œuvres fragiles, innovantes, inconnues, venant de tous les coins du monde.

La table ronde était animée par Vincent Thabourey, directeur de Cinémas du sud, association d’exploitants indépendants, coordinateur du dispositif Lycéens et apprentis au cinéma.

Alain Hayot Vice président du Conseil Régional chargé de la culture nous a assuré du total soutien de son institution. L’Assemblée Régionale a voté une résolution pour dénoncer le désengagement de l’Etat. Michèle Trégan a transmis le soutien de la liste de gauche qui se présente aux élections municipales à Marseille, conduite par Jean-Noël Guérini. Elle nous a informé de la démarche écrite faite par ailleurs, par Jean Noël Guérini, en tant que Président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, auprès de Madame Christine Albanel.

Le débat a permis aux acteurs de l’action culturelle présents dans la salle de manifester leur soutien à la mobilisation en cours et de souligner la gravité politique de la situation.

Nous nous sommes ensuite donné rendez-vous dans le hall du cinéma Les Variétés sur la Canebière ou Olivier Assayas était attendu pour une avant-première de son film L’Heure d’été. Avec l’accord et le soutien d’Anne Jeannès, responsable du Cinéma, devant une salle pleine, nous avons lu l’appel du comité national signé par l’Afcae et le Scare. Olivier Assayas a tenu à dire son plein accord avec le texte lu et a souligné l’importance pour les réalisateurs de tous les réseaux d’associations et de festivals de cinéma.

Dans la région des cinémas ont organisé des prises de paroles ou des débats.
Les médias locaux (presse régionale, radios, France 3 PACA) ont par ailleurs fortement relayé l’information concernant notre mobilisation.

L’association Vidéochroniques a mis en place sur son blog le compte-rendu en sons et images de cette Table Ronde.
On y trouve également l’émission “Coupe sombre” qui a eu lieu le matin même à Radio Grenouille ainsi que l’intervention de Melle Jeanne Moreau lors de la Soirée des César.


23 février, dépêche AFP

Jeanne Moreau :
un "Super" César d'honneur
et des revendications



L'actrice Jeanne Moreau, qui a reçu vendredi soir un "Super" César d'honneur pour ses 60 ans de carrière, a profité de la scène du théâtre du Châtelet pour affirmer son inquiétude à l'égard "de mesures gouvernementales qui risquent d'affaiblir" le cinéma français.

"Je voudrais profiter de cet instant pour vous dire ce qui m'inquiète beaucoup, c'est que certaines mesures gouvernementales risquent de nous affaiblir", a dit celle qui fut l'égérie de François Truffaut et Louis Malle.

Jeanne Moreau s'est inquiétée de "subventions qui diminuent de plus en plus pour des festivals, pour des cinémas indépendants, des cinémas de proximité dont certains sont attaqués par des groupes puissants comme provoquant une concurrence déloyale".

Quelque 200 salles de cinéma indépendantes ont baissé le rideau vendredi soir pour protester contre la perspective d'une baisse de crédits alloués à l'action culturelle cinématographique.

UGC, troisième exploitant de cinémas en France et MK2, qui possède 11 salles dans la capitale, ont chacun lancé l'été dernier un recours juridique contre le projet d'extension, d'un cinéma de Montreuil (Seine-Saint-Denis), le Méliès.

UGC est par ailleurs en conflit avec deux autres municipalités, celles d'Epinal (Vosges) et de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), qui subventionnent chacune un cinéma, ainsi qu'avec une salle privée de Lyon, le Comoedia.

"Je n'aimerais pas qu'on touche à l'exception culturelle française", a ajouté la comédienne, en rappelant que la "créativité" du cinéma français "a nourri tous les cinémas du monde".

Jeanne Moreau a enfin décidé de donner son César à une jeune réalisatrice, Céline Sciamma, auteur de Naissance des Pieuvres, repartie bredouille après avoir été nommée pour le César du premier film, remporté par Persépolis.
© 2008 AFP

22 février 2008 au soir, communiqué du collectif

Jeanne Moreau, le 22 février 2008 lors de la cérémonie des César :
"Je voudrais profiter de cet instant pour vous dire que ce qui m’inquiète beaucoup, c’est que certaines mesures gouvernementales risquent de nous affaiblir parce que les subventions diminuent de plus en plus pour les festivals, pour des cinémas indépendants, des cinémas de proximité dont certains sont attaqués par des groupes puissants comme provoquant une concurrence déloyale. Et je n’aimerais pas qu’on touche à l’exception culturelle française (…)."






***


Cérémonie des César


Mobilisation sans précédent
des professionnels de la difusion culturelle
et de la diffusion culturelle cinématographique




Depuis novembre 2007, suite aux menaces de baisse de soutien de l’Etat aux différents acteurs de la diffusion culturelle du cinéma et de l’audiovisuel sur l’ensemble du territoire national, un collectif national regroupant de nombreux acteurs de l’action culturelle cinématographique, se réunit et structure un mouvement sans précédent en faveur du maintien d’une politique favorisant la diversité et l’action culturelle cinématographique.

Au moment où le cinéma fête traditionnellement sa vitalité, sa singularité et ses réussites, pour la première fois dans l’histoire des César, près de 200 salles de cinémas se sont jointes au Collectif national de l’action culturelle cinématographique et audiovisuelle. Des débats publics et des séances « écran noir », des fermetures de structures et d’organisation territoriales du cinéma ont une nouvelle fois réuni les professionnels et les acteurs pour alerter le public, les médias, les élus d’un démantèlement profond de la politique d’exception culturelle à la française.

Le Collectif annonce ce soir la poursuite de son mouvement de mobilisation, de nouvelles actions seront prochainement annoncées pour faire suite à l’élan créé par les regroupements du 11 janvier et du 22 février 2008.

Rappel : Le Collectif avait sollicité l’Académie des César pour que la cérémonie donne lieu à une prise de parole publique. Vous trouverez ici le texte du Collectif co-signé avec l’AFCAE et le SCARE, que l’Académie des César n’a pas souhaité voir lu de manière officielle.

Jeanne Moreau profitant de la tribune qui lui était offerte a repris le flambeau et a relayé avec conviction et ferveur notre parole, la parole du cinéma indépendant et de l’action culturelle.

Le collectif national pour l’action culturelle cinématographique salue cette prise de parole et remercie profondément l’actrice, la citoyenne, la figure du cinéma pour son engagement en faveur de la diversité et de l’exception culturelle.



***

Les professionnels de la diffusion
et de l’action culturelle cinématographique réunis

Texte co-signé par le Collectif national pour l'action
culturelle cinématographique, l'AFCAE et le SCARE,
proposé à la lecture le soir de la cérémonie des César
que l’Académie des César n’a pas souhaité voir lu de manière officielle.


Bonsoir,


Depuis plus de cinquante ans, le cinéma français fait figure d’exception. Et, comme vous le savez, cette exception fait référence.

Au regard de ses succès et de l’extraordinaire diversité cinématographique que connaît notre pays ce système a fait la preuve qu’un modèle de régulation et d’accompagnement public est de nature à faciliter une véritable dynamique d’innovation et de pluralité des expressions.


Mesdames, Messieurs, aujourd'hui, il est bel et bien question à nouveau de politique culturelle. Oui, encore.

Mais est-ce que le mot culture a finalement toujours sa place aujourd’hui dans la grande famille cinéma ?
La question se pose de manière cruelle…


Depuis quelques mois, nombre d’entre nous subissons une remise en cause de ce qui fonde notre engagement collectif et public en faveur du cinéma, de sa création et de sa rencontre avec tous les publics.


Des dizaines de festivals, l’ensemble des réseaux de diffusion art et essai et de recherche, et de très nombreuses associations culturelle et d’éducation à l’image, plus de 1000 cinémas et villes concernés sont aujourd’hui fragilisés par des baisses de financements importantes.


Sans aucune concertation sont remises en cause les politiques de proximité qui forment le maillage exceptionnel de la diffusion, de l’éducation artistique et de l’action culturelle


Comment qualifier ces mesures lorsqu’on les confronte aux déclarations du chef de l’Etat sur la priorité à accorder à la « démocratisation culturelle » et à « l’éducation artistique » ?

Comment ne pas y voir un nouveau symptôme du décalage entre les effets d’annonce d’une part, les faits et les pratiques d’autre part ?


Qui diffusera bientôt sur tout le territoire Resnais, Kiarostami, Godard ou Ferran, ou, pour ne parler que de quelques unes des premières œuvres nominées cette année, qui s’attachera à accompagner Et toi t'es sur qui ?, Naissance des pieuvres ou encore Persépolis et Tout est pardonné ?

Qui s’intéressera encore au Fils de l’épicier ?

Qui défendra notre travail de création cinématographique si l’on détricote le travail de celles et ceux qui défendent le cinéma au plus près de nous tous ?



Dans le même mouvement – faut-il y voir une simple coïncidence ? - certains opérateurs multiplient les attaques juridiques et médiatiques ainsi que les pressions commerciales à l'encontre de cinémas indépendants, qu’ils soient publics ou privés.


Que ces attaques, qui, par delà les exemples du Méliès à Montreuil et du Cœmedia à Lyon visent à fragiliser toutes les aides publiques au cinéma, et surviennent à l’heure de la révolution numérique ne saurait être un hasard.

Le Médiateur du cinéma lui-même écrivait dans son dernier rapport :

« Le risque d'un cinéma à plusieurs vitesses est devenu une réalité, une réalité qui pourrait, si l'on y prenait garde, remettre en cause la tradition de diversité et le principe de solidarité qui fondent notre vie culturelle.”


Ces menaces sont vécues comme autant de signes supplémentaires d’une volonté de démantèlement, de ce qui fonde l’exception culturelle et le modèle d’intervention publique français.


Ce soir, nous, réalisateurs, créateurs, producteurs, distributeurs, exploitants, passeurs et acteurs de l'action culturelle cinématographique… déclarons que :


Remplacer le principe de l'exception culturelle par celui de la sanctification de la libre concurrence revient de fait à légitimer la raison du plus fort. Ainsi, de la production à l’exploitation,en passant par les structures d’éducation à l’image ,on pourrait défaire en 60 jours, ce qui a été accompli patiemment en 60 ans.


Il faut au contraire poursuivre et rénover une politique d'ambition, qui défende l'intérêt général des œuvres, des territoires et des spectateurs.


C'est le sens de la mobilisation réalisée dans de très nombreuses salles de cinémas, à partir de ce soir durant cette cérémonie, pour alerter sur ces menaces à la fois les élus, les médias, l'ensemble de la profession ainsi que le public et pour demander des clarifications aux pouvoirs publics. Il n'en va pas seulement de l'avenir du cinéma, si indispensable à notre imaginaire,à notre Culture, et à la cohésion sociale de nos territoires. C'est aussi un enjeu de civilisation.


***



Pétition nationale et actualité du mouvement disponibles sur :
www.cinema-diversite-culturelle.blogspot.com

22 février 2008, quelques échos dans les heures suivantes…

"Mademoiselle Moreau a aussi rappelé les misères qui soucient le cinéma français en ce moment, la baisse des subventions, le conflit entre les grands circuits et les salles municipales. Heureusement qu’elle est là."
Thomas Sotinel - LeMonde.fr


"Sinon quel ennui! Et malgré la distribution générale d’allumettes pour empêcher que les paupières ne se referment, on piquait du nez dès 21h30, on le relevait vaguement pour le meilleur espoir féminin (Hafsia Herzi dans la Graine et le Mulet), on était obligé d’entendre le très sonore et rituel numéro de Roberto Begnini (César d’honneur), et on n’attendait plus rien pour l’hommage à «mademoiselle» Jeanne Moreau, qui pourtant fut bien la seule à évoquer en présence de la ministre Christine Albanel quelque 200 salles de cinéma indépendants menacées par le monopole des grands groupes."
Gérard Lefort - Libération.fr



"Jeanne Moreau, 80 ans dont 60 de carrière, a quant à elle reçu un "Super" César d'honneur. Elle en a profité pour affirmer son inquiétude à l'égard "de mesures gouvernementales qui risquent d'affaiblir" le cinéma français."
LCI.fr



"Et un "super César d’honneur", selon les termes employés par Antoine de Caunes, a été remis à Jeanne Moreau, qui fête cette année ses 80 ans, dont 60 ans de carrière. La comédienne s’est inquiétée des "subventions qui diminuent de plus en plus pour des festivals, pour des cinémas indépendants, des cinémas de proximité dont certains sont attaqués par des groupes puissants comme provoquant une concurrence déloyale".
FranceInfo.fr

Gonfreville-L'Orcher, Festival Du grain à démoudre

22/02/2008
courriel



Suite à notre action et aux réactions de nos partenaires, la DRAC a pris la décision de rétablir la subvention.

Nous avons appris le 19 février dans l'après midi, par un courrier électronique de Monsieur François Erlenbach (Directeur régional des Affaires culturelles de Haute-Normandie) que la subvention de 10 000 euros était rétablie pour l'association Du Grain à Démoudre et pour l'organisation de son 9ème festival.

Nous nous en réjouissons, mais nous maintenons notre action du 22 février à 16h pour que soit enfin reconnu et financé de manière pérenne notre travail d'initiation au regard des jeunes et d'action culturelle et artistique dans le domaine du cinéma et de l'audiovisuel.

Cette action s'inscrit dans le cadre de la journée nationale de mobilisation des professionnels du cinéma.

Merci de bien vouloir tenir compte de cette information de dernière minute pour vos articles et émissions de radio et télévision.


L'association Du grain à démoudre

Bouguenais, le Baulieu

22 février 2008
courriel

Dans le cadre de la mobilisation nationale du collectif national de l'action culturelle cinématographique et audiovisuelle, le Cinéma Le Beaulieu à Bouguenais se mobilise vendredi 22 février 2008 :

- lecture de l'appel à mobilisation avant la séance de 20h30.

- distribution aux spectateurs d'un flyer d'information pendant tout le
week end.



CINEMA LE BEAULIEU
26 rue de Beaulieu
44340 BOUGUENAIS
Tél : 02 40 32 05 58
www.cinemalebeaulieu.com

Paris, ACRIF

22 février 2008
Courriel

COMMUNIQUÉ ACRIF

Depuis un mois les salles du réseau ACRIF informent leur public en communiquant les différents appels, communiqués et articles parus dans la presse ainsi que dans chacun de leur édito, préambule de leur programme mensuel, sur la question du démantèlement de la diversité culturelle et les attaques du gouvernement sur l’action culturelle.

Le 22 février 2008 l’ensemble des salles a décidé d’organiser des rencontres avec les publics avant la séance de 21h, des cinéastes et des élus locaux participeront à ces rencontres.


Association des Cinémas de Recherche d’Ile-de-France

57, rue de Châteudun
75009 Paris
Tél : 01 48 78 14 18
Fax : 01 48 78 25 35
contact@acrif.org
www.acrif.org


22 février 2008, Le Monde

LE MONDE | 22.02.08 | 16h08


Avant les César,
la grogne du cinéma


Au moment où Jean Rochefort et Antoine de Caunes donneront le coup d'envoi sur Canal+ de la soirée des César, vendredi 22 février, qui vise à récompenser les meilleurs films de l'année 2007, les cinémas indépendants entendent dire leur mécontentement. Redoutant une chute des crédits de l'Etat, près de deux cents salles devraient suspendre leur séance de 21 heures et organiser des débats avec le public. Ces exploitants de salles sont rejoints dans leur combat par des producteurs, acteurs, réalisateurs, responsables de festivals ou de ciné-clubs dans un collectif national de l'action culturelle cinématographique et audiovisuelle.

Redoutant une chute des crédits de l'Etat, près de deux cents salles devraient suspendre leur séance de 21 heures et organiser des débats avec le public.

D.R.

Redoutant une chute des crédits de l'Etat, près de deux cents salles devraient suspendre leur séance de 21 heures et organiser des débats avec le public.

Le 11 janvier, malgré les promesses du gouvernement de rétablir les aides supprimées, ils s'étaient émus des menaces qui pèsent sur la diffusion du patrimoine cinématographique, l'accès à la diversité de la production, la formation des publics et l'aménagement culturel en zone rurale.


"C'est au ministère de la culture de redonner un sens à la part non rentable de l'art et de la culture", rappelle ce collectif qui s'inquiète aussi des regains de tension entre grands groupes et les cinémas municipaux ou indépendants.


Les associations de cinéma de recherche en Rhône-Alpes raillent. "Les nommés sont, pour le César d'honneur : le business ; pour le César du meilleur désespoir : les cinémas indépendants."


La Société des réalisateurs de films (SRF) redoute aussi un "coup de tempête", avec la suppression de la publicité sur le service public et la "privatisation" du Centre national de la cinématographie. La SRF a beau jeu de rappeler que 75 % des entrées s'effectuent sur 17 % des films et de stigmatiser "les aides qui servent désormais à enrichir les plus riches".


Par ailleurs, elle déplore la disparition des films à budget moyen et l'apparition des cinéastes "Kleenex" qui sortent des films échafaudés économiquement, au mépris de la création. "Tout ce qui a fait avancer l'histoire du cinéma est venu de la marge. S'il n'y a plus de place pour la marge, c'est le cinéma tout entier qui disparaît", résume la SRF.


Nicole Vulser
Article paru dans l'édition du 23.02.08

Nantes, Cinématographe

22 février
courriel


Dans le cadre de la mobilisation nationale du collectif national de l'action culturelle cinématographique et audiovisuelle, Le Cinématographe à Nantes se mobilise


AFFICHE EN PERMANENCE A L'EXTERIEUR DU CINEMA,


"LE CINEMATOGRAPHE EST MEMBRE DU COLLECTIF NATIONAL DE L'ACTION CULTURELLE CINEMATOGRAPHIQUE ET AUDIOVISUELLE"
++ affichage de textes pour informer sur histoire et état de la mobilisation


VENDREDI 22 FEVRIER 2008
- convocation de la presse à la séance de 20h45 (communiqué envoyé le 21 février)
- lecture de l'appel et du texte Terrain Vague de Licia Eminenti
- propose un débats/échanges/information à l'issue de la projection.
- distribue ces textes à toutes les séances du week-end.


SAMEDI 29 MARS 2008
Dans le cadre de l'anniversaire des 100 ans de la salle, une table ronde sur
LA SITUATION DE L'EXPLOITATION CINEMATOGRAPHIQUE.
Invitation à des associations et cinéma du collectif.



Catherine CAVELIER
catherine@lecinematographe.com
Le Cinématographe Ciné-Nantes Loire-Atlantique
adresse administrative : 17, rue Paul Bellamy 44000 NANTES
Tél : 02 51 72 04 29 / Fax : 02 51 82 31 38

Lyon, le Comœdia

22 février 2008
courriel

Télécharger le courrier (.doc)
envoyé fin janvier aux députés.





Chers amis,

Jean-Jack Queyranne,
Président de la Région Rhône-Alpes,


en collaboration
avec les trois associations régionales

(GRAC, ACRIRA et Les Ecrans)


organise une conférence de presse

le jeudi 21 février à 17h30
au Comoedia à Lyon :


Pour le soutien des cinémas Art et Essai
et de proximité en Rhône-Alpes

En présence de réalisateurs
et de partenaires du monde du cinéma.


Compte tenu des délais très courts pour l’organisation de cette conférence, décidée dans l’urgence pour soutenir les actions mises en place à l’occasion de la cérémonie des Césars, pouvez-vous nous dire assez rapidement si vous pouvez vous libérer pour cette date et cet horaire.

IL SERAIT TRES IMPORTANT POUR NOS SALLES QUE NOS PARTENAIRES PRINCIPAUX SOIENT PRESENTS ET INTERVIENNENT LORS DE CETTE CONFERENCE DE PRESSE.




Colette Périnet,
Présidente du GRAC
(Groupement Régional d’Actions Cinématographiques)
tél : 04 78 42 78 97 / fax : 04 78 42 79 / forum@grac.asso.fr

Jean Nosenzo,
Président de l’ACRIRA,
(Association des Cinémas de Recherche Indépendants de la Région Alpine)
Tél. 04 76 21 05 19 / Fax 04 76 21 06 54 acrira@wanadoo.fr

Frédérique Lemenand,
Présidente des Ecrans;
Les Ecrans
Tél. 0 879 715 142 / Fax 04 75 70 44 47 / contact@les-ecrans.org

Paris, Agence du court métrage

22 février 2008

courriel


Pour faire suite à l'appel du Collectif national de l'action culturelle cinématographique et audiovisuelle, l'Agence du court métrage suspend son standard le 22 février 2008.

Il s'agit pour nous, à l'heure où de nombreuses structures de diffusion se voient considérablement fragilisées, d'alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de défendre une politique volontariste pour le cinéma fondée sur l'exception culturelle et l'aménagement du territoire.

Philippe Germain
Agence du court-métrage

L'Humanité, 22 février 2008

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Sud-Ouest, le 22 février 2008

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Libération, 22 février 2008

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Paris, images en bibliothèque

22 février 2008
courriel

Aujourd'hui 22 février, en signe de solidarité avec le collectif national de l'action culturelle cinématographique et audiovisuelle, Images en bibliothèques interrompt toute la journée ses communications (téléphone, mail). Un message d'explication est sur le répondeur téléphonique, un mail a été envoyé au réseau national des vidéothécaires.



Dominique Margot
Déléguée générale


Images en bibliothèques
21 rue Curial
75019 Paris
tél 01 43 38 07 97
margot@imagenbib.com
www.imagenbib.com

La dépêche du Lot, 21 février 2008

Gindou Cinéma


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Montauban, Eidos (suite) / Cahors, le Quercy

22 février 2008
courriel


L'association Eidos à Montauban (82) (festival, animations d'ateliers et partenaire culturel de la classe cinéma) tiendra aujourd'hui une réunion publique sur le sujet.

L'Equipe de Gindou Cinéma tiendra à 11 H 30 une conférence de presse à Cahors (46) au cinéma le Quercy qui lui prête la salle.


Cordialement
Philippe Etienne

Site : DVD Classik

Site internet : DVD Classik



Dépêche AFP, 21 février 2008

Dépêche FP
21 février 2008, 12H57


200 cinémas indépendants
baisseront le rideau vendredi, soir des César




Quelque 200 cinémas indépendants suspendront leur séance du soir vendredi, au moment de la remise des César, pour manifester leur inquiétude et réclamer le "maintien d'une politique publique de soutien à l'ensemble des cinémas et à l'ensemble de la filière", ont-ils annoncé jeudi.


Dans un communiqué un "collectif national de l'action culturelle cinématographique et audiovisuelle" appelle à une "mobilisation nationale des professionnels" vendredi à 21H00, au moment où seront décernées les principales récompenses du cinéma français, les César.

A cette occasion, quelque 200 cinémas indépendants devraient suspendre leur séance ou organiser des débats avec le public.

Ces exploitants - rejoints par des producteurs, réalisateurs, acteurs, enseignants, responsables de festivals, de ciné-clubs et d'associations d'éducation artistique - craignent une baisse des crédits alloués par les DRAC (directions régionales des affaires culturelles) à l'action culturelle cinématographique et audiovisuelle.

Celle-ci remettrait en cause "un indispensable travail de diffusion et d'éducation au cinéma portés par d'innombrables structures fragiles, associations de salles, festivals, relais d'éducation à l'image", estiment-ils.

Selon le ministère de la Culture, les subventions de l'Etat, d'un montant de 5 millions d'euros, versées chaque année par les DRAC seront maintenues grâce au déblocage en décembre d'une "nouvelle enveloppe budgétaire" de 34,8 M EUR.

"Le ministère assure que tout est réglé mais des informations très inquiétantes remontent du terrain, des petits festivals en zone rurale perdent leur soutien", a affirmé jeudi à l'AFP Antoine Leclerc, délégué général de l'association Carrefour des festivals.

Les membres du collectif s'inquiètent en outre d'un regain de tensions dans le champ de l'exploitation cinématographique, où "quelques opérateurs multiplient les attaques juridiques, médiatiques" et "les pressions commerciales à l'encontre de cinémas indépendants art et essai", disent-ils.

Après le développement des multiplexes et l'apparition de la carte illimitée, l'arrivée imminente du numérique pourrait à nouveau bouleverser le champ de l'exploitation, s'inquiètent-ils, pointant le risque de voir apparaître un "cinéma à plusieurs vitesses", évoqué par le Médiateur du cinéma dans son rapport 2006/2007, remis l'été dernier.

ACOR

21 février 2008

L'ACOR participera à la mobilisation ce vendredi 22 février par la diffusion sur sa messagerie téléphonique du message suivant :

"Bonjour, vous êtes bien à l' ACOR, association des cinémas de l'ouest pour la recherche.

Exceptionnellement notre association restera muette aujourd'hui. Nous souhaitons pourtant plus que jamais être toujours là pour vous répondre, de même que les dizaines d'autres associations de salles de cinéma, les très nombreux festivals, les dispositifs d'éducation artistique hors temps scolaires, et toutes les structures, y compris les plus modestes, participant à l'action et la diffusion culturelle partout en France, contribuant concrètement quotidiennement à l'élaboration et la mise en oeuvre d'un modèle envié de tous.

Mais face à un désengagement brutal de l'Etat qui menace toutes ces structures, nous nous associons au mouvement des nombreuses salles de cinéma qui, ce soir, au moment de la cérémonie des César, se mobilisent pour informer et échanger avec le public afin de l'alerter et le sensibiliser sur le danger immédiat qui pèse sur la garantie qui lui est pourtant assurée d'un accès à la diversité culturelle.

Nous invitons le public à consulter le site : www.cinema-diversite-culturelle.blogspot.com »

Catherine Bailhache
coordinatrice de l'ACOR
Soizig Le Dévéhat
coordinatricer adjointe de l'ACOR


Plougonvelin, le Dauphin

21 février 2008
Courriel


Entre le 21 et le 24 février, nous
- couvrons notre hall d'entrée (y compris le plafond !) de tous les articles et témoignages que nous avons lus et recueillis sur le site "diversité-culturelle..." et ailleurs ;
- lisons un texte au début de chaque séance et particulièrement au début de celles d'"Astérix"
- distribuons des tracts dans le cinéma et dans la commune de Plougonvelin ;
- diffusons des affichettes (A3) pour les devantures de magasins dans les communes environnantes.
David Berta, Président "les Allumés de la Grande Toile »,
Virginie Milanesi, Directrice,
Evelyne Wicky, Vice-présidente.

Paris, Documentaire sur Grand Ecran

21 février 2008

courriel


L'association Documentaire sur Grand Ecran participera à la mobilisation ce vendredi 22 février par la diffusion sur sa messagerie téléphonique et électronique du message suivant :


"Bonjour, vous êtes bien à Documentaire sur Grand Ecran. Exceptionnellement notre association restera muette aujourd'hui. Nous souhaitons pourtant plus que jamais être toujours là pour vous répondre, de même que les dizaines d'associations vouées à la diffusion du cinéma, de même que les centaines de salles indépendantes... Mais face à un désengagement brutal de l'Etat dans l'aide à la culture, un désengagement qui menace toutes ces structures, nous participons à cette journée de mobilisation contre une politique qui piétine l'exception et la diversité culturelle. Et voilà pourquoi aujourd'hui notre association est muette".


Documentaire sur Grand Ecran
52 avenue de Flandre
F - 75019 Paris
Tél : 33 (0)1 40 38 04 00
Fax : 33 (0)1 40 38 04 75
E-mail : info@documentairesurgrandecran.fr


Brétigny sur Orge, le ciné 220

21 février 2008
courriel


Bonjour,

Au Ciné 220, cinéma municipal de Brétigny sur Orge (91), nous interviendrons en début de séance.

Cordialement,
Laurence Fauré
Ciné 220



Site de Télérama, 21 février 2008

Sur le site de Télérama.fr
21 février 2008


Qui va perturber la soirée des César
cette année ?


Traditionnellement la soirée de remise des César, qui regroupe dans une même pièce, sagement assis et à peu près captif, l'essentiel du gratin du cinéma français, représente pour les mécontents du système une belle occasion de se manifester. On se souvient de tonitruantes (et légitimes) interventions d'intermittents du spectacle, du discours coléreux de Jean-Pierre Bacri ou de celui, mesuré mais non moins alarmiste (et lui aussi légitime), de Pascale Ferran l'année dernière.

Pour l'édition 2008, qui se tiendra vendredi 22 février à 21h (retransmise en direct sur Canal+), le Collectif national de l’action culturelle cinématographique et audiovisuelle appelle à une mobilisation pour alerter pouvoirs publics et spectateurs sur les remises en cause des aides pubiques à l'action culturelle cinématographique.

Leur sanctuaire : l'exception culturelle, et la préservation de manifestations (festivals...) en régions. Leur mot d'ordre : que les cinémas suspendent leur séance de vendredi 21heures et qu'ils passent la journée sans répondre au téléphone ni à leurs mails (une sorte de RTT à but politique), mais qu'ils organisent ce jour-là animations et débats pour informer le public des menaces qui pèsent sur la diversité culturelle.

Le soir venu, qui montera sur scène pour perturber la cérémonie orchestrée par Antoine De Caunes ? Mystère. Jean-Pierre Brard, maire de Montreuil, avait laissé entendre il y a quelques mois qu'il entreprendrait une action plus ou moins spectaculaire pour critiquer publiquement l'action des grands circuits UGC et MK2 contre le cinéma municipal de sa ville.

Car c'est bien là que les protestations se verront : dans les fauteuils en velours, producteurs, distributeurs, journalistes, ministre et autres institutionnels ne pourront faire autrement qu'écouter poliment, et les cinéphiles seront vraisemblablement devant leur télé au moins autant que dans les salles, même si des débats passionnants s'y déroulent.

Juliette Bénabent


Cinémas de Saint-Paul Trois Châteaux et Pierrelatte

20 février 2008
courriel


Au 7ème Art (mono écran) à Saint-Paul-Trois Châteaux (26 130) et au cinéma (2 salles) de Pierrelatte (26 700),
nous lirons le texte dans les salles avant les séances de 21h00

Saint-Martin en Haut, le Paradiso

20 février 2008
courriel


Pas de séance le vendredi 22,

  • mobilisation des équipes de bénévoles pour les informer des la situation pour que dans un 2ème temps ils soient capable de recommuniquer avec le public
  • tract que nous donnerons aux séances


Cinéma
Paradiso
69850 St Martin en Haut
www.cinemaparadiso.fr
Tel. 08-71-09-68-07
Fax. 04-78-48-68-07



Montauban, Eidos

Bonjour,

L'association Eidos œuvre depuis 1994 en faveur de l'action culturelle à Montauban et dans sa région. A sa création il n'y avait à Montauban aucune programmation art et essai, ni d'action en faveur du cinéma. Aujourd'hui le travail de l'association se trouve fortement menacé par l'implantation en août 2007 d'un multiplexe en périphérie de la ville et la transformation du cinéma des boulevards en cinéma art et essai. Le groupe Cap Ciné (80 salles en France, 7 multiplexes, 12 millions d'euros de chiffre d'affaire), en position de monopole, fait valoir auprès d'une municipalité complaisante le caractère "hors la loi" de notre activité (diffusion en non commercial en 35mm). Il négocie des aides directes et la Municipalité de son côté nous pousse à transférer l'intégralité de notre activité dans les murs de Cap ciné.

Nous refusons que la culture cinématographique soit considérée comme une affaire strictement économique ce qui reviendrait à faire disparaître l'esprit dans lequel nous travaillons depuis des années. C'est pourquoi nous nous associons à l'appel du 07 décembre et avons relayé cette action à Montauban lors d'une réunion publique le 15 février dernier. Cela nous a permis de faire connaître les enjeux de la mobilisation nationale et de montrer que la logique à l'oeuvre à Montauban s'inscrivait dans une remise en question plus large de l'action culturelle cinématographique. La réunion s'est conclue par la lecture du texte de Licia Eminenti "Terrain vague".

Aujourd'hui, suite à cette réunion, nous lançons un appel à soutien que nous avons à cœur de vous faire connaître (cf. pièce jointe).




Pour info et pour mieux préciser notre démarche, Eidos, équipée en matériel de projection portable 35 mm organise :

  • les journées cinéma de Montauban en Juillet (rencontres ces dernières années avec Robert Kramer, Dominique Cabrera, Nicolas Klotz, Pedro Costa, Alain Cavalier, Medhi Charef, Patrick Leboutte....)
  • Les cinémas russes en Février à la Maison de la Culture
  • Le mois du film documentaire au Centre Universitaire
  • des projections plein air en été dans les quartiers de la ville et dans tout le département
  • des ciné-concerts (Roberto Tricarri, Berndt Heller, Marc Peronne) et des créations sur Nanouk l'esquimau, la Jeune fille au carton à chapeau, l'Homme à la caméra, Chang, le Cameraman...
  • de nombreuses actions en milieu fermé ou protégé (hôpital, prison, écoles, centre d'accueil pour les primo arrivants)

Eidos c'est aussi :
  • le partenaire culturel de la série cinéma du lycée Michelet de Montauban
  • des interventions en milieu scolaire (lycéens et apprentis au cinéma, ateliers en écoles primaires et en collège)
  • des stages de formation ouverts à tous
  • de nombreux partenariats associatifs
  • trois salariés

En espérant que ce témoignage pourra contribuer à l'action du collectif national comme ce mouvement national nous a lui-même aidé, nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire.


Cordialement,

Jérémie & Mariane Poulanges

Association Eidos
28 grand'rue Villenouvelle
82000 MONTAUBAN
www.eidoscinema.org
eidoscinema@wanadoo.fr
Tél. 05 63 63 44 74

l'Humanité, 20 février 2008

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Charlie Hebdo, 20 février 2008

Politis, 20 février 2008

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les Cahiers du cinéma

20 février 2008
courriel

Les Cahiers du cinéma accompagnent la mobilisation pour vendredi, et ses suites, en mettant en ligne les informations que vous nous transmettrez sur le site www.cahiersducinema.com à la rubrique "Réagir".


Jean-Michel Frodon
Directeur de la rédaction des Cahiers du cinéma

Paris (9ème), le Max Linder

20 février 2008

courriel


Bonjour,


Le Max Linder panorama ne proposera pas de séance à 21h30 vendredi prochain.

Il n’y aura pas de débat pour autant à cette occasion.

Cordialement,

Anne Ouvrard
Max Linder Panorama
24 bd Poissonnière
75009 Paris
tel : 0148009024
fax :0148009028

bureaumaxlinder@free.fr
maxlinderpanorama.com


Clermont-Ferrand, le Rio

20 février 2008
Courriel


Bonjour,

A Clermont-Ferrand, les "acteurs" locaux se réuniront vendredi 22 à 21h00 au cinéma Le Rio
Les intervenants seront les représentants du Festival Internationnal du Court Métrage (Sauve Qui Peut le Court Métrage), Festival du Film Documentaire Traces de Vies, Festival du Film Jeune Public Plein la Bobine, Le circuit itinérant Ciné Parc, l'association des cinéma d'auvergne Plein Champ, le cinéma Le Rio...

Ci-dessous, le communiqué que nous avons diffusé auprès de la presse, du monde associatif, du monde politique....
Le document est également affiché dans les cinémas auvergnats.
afin de débattre avec le public, les média, les élus...

Au nom du collectif auvergnat
L'équipe du Rio (Nora, Catherine, Armelle)


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Ouistreham, le Cabieu

20 février 2008

courriel


Nous donnons aux spectateurs le texte et nous les invitons à signer une pétition, à partir de vendredi et pendant une semaine.

Cinéma Le Cabieu
5 avenue Michel Cabieu (14)
tel : 08.77.36.20.09
Fax : 02.31.96.03.74
Courriel : cinemalecabieu@wanadoo.fr

Créteil, la Lucarne

20 février 2008
courriel

Le 22 nous avons une rencontre-débat programmée à 18h30 précédent la projection à 20h45 de la "Graine et le mulet".
Ce débat sur le thème "
Doit-on encore parler d'intégration?" sera animé par Pierre Galissot professeur émérite à Paris VIII. J'en profiterai pour distribuer l'appel et affirmer qu'avec le désengagement supplémentaire que l'Etat envisage, le film de Kechiche n'aurait certainement pas pu se faire, qu'un tel débat dans un quartier de cités n'existerait pas, l'équipement culturel et le cinéma Art et Essai de quartier qui le suscitent étant eux mêmes menacés dans leur existence.

Alain Roch, directeur.
Cinéma La Lucarne à Créteil (94)


Albertville et Ugine, le Dôme et le Chantecler

20 février 2008
Courriel

Le Dôme Cinéma à Albertville 73200
Le cinéma
Chantecler à Ugine 73400

Se mobilisent

- Lecture d’un texte aux spectateurs avant la séances de 21 h par les bénévoles de l’association

- Pas d’annulation de séance mais extinction symbolique des lumières pendant une minute avant la séance de 21 h

- Distribution, le 22 février et les jours suivants, d’un tract aux spectateurs reprenant les enjeux de la mobilisation actuelle

- Diffusion d’un communiqué de presse à la presse locale

Association “les amis du cinéma”
Cinema Chantecler à Ugine & DÔME Cinéma à Albertville
BP 0039
45 Place Montmain
73400 Ugine
Yves MEJEAN Directeur & Programmateur
Tel : 0479375877
Fax : 0479375823
E-mail : amis.cinema@wanadoo.fr





Villeneuve d'Ascq, le Méliès

20 février 2008
Courriel


Notre soutien :

Vendredi 22 avant la séance de 20h dans notre salle, lecture d’un communiqué du réseau de salles de proximité et Art et Essai (De La Suite dans les Images) puis débat à l’issue de la projection.

Cinéma Le Méliès
salle classée Art et Essai, Recherche et découverte Jeune Public

Adresse administrative:
Bd Van Gogh
BP 10153
59653 VILLENEUVE D'ASCQ Cedex
Tel : 03.20.61.96.90
Fax : 03.20.61.96.91

www.larose.fr


la Rochelle, la Coursive

19 février

Affichage et distribution du communiqué aux spectateurs pour les informer et les inciter à le signer.

Edith Périn
la Coursive à la Rochelle (17)

la Sarthe, Graines d'images

19 février 2009
Courriel

8 salles se mobilisent (fermeture de salles, débats, affichages...)
Rencontre le vendredi 22 à 20H aux Cinéastes au Mans.




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Nord-Pas-de-Calais, De la suite dans les images

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la Croix, 16 février 2008

Les salles de cinéma cherchent un nouveau public


À l'occasion de la Nuit des Césars, vendredi 22 février, les cinémas indépendants expriment leur inquiétude après les offensives récentes menées par les grands groupes.

Le film pourrait s’intituler Opération écran noir. Générique vendredi 22 février à 21 heures, au moment où Antoine de Caunes et Jean Rochefort donneront le coup d’envoi de la cérémonie des Césars, retransmise sur Canal +. À cette heure, les cinémas indépendants, partout sur le territoire, sont invités à suspendre symboliquement leur séance durant la remise des récompenses. Si l’on ignore l’ampleur de la mobilisation – à l’appel du Collectif national de l’action culturelle cinématographique et audiovisuelle –, ce mouvement inédit manifeste la volonté de résistance de ceux que l’on appelle les « petits cinémas » par opposition aux grands groupes et leur armada de multiplexes, comme Europalace (réunissant Pathé et Gaumont), UGC ou même MK2 à Paris.

Depuis quelques mois, les mastodontes du septième art ont lancé une offensive contre certaines salles municipales : ces structures, en général non affiliées à un réseau, bénéficient de subventions des collectivités locales en appui du rôle social et culturel qu’elles jouent dans l’animation de zones non rentables pour le privé. À Montreuil (Seine-Saint-Denis), c’est l’expansion du Méliès, dont le nombre de salles doit passer de trois à six, qui a provoqué l’action en justice d’UGC, imité par MK2, les deux groupes étant désormais associés dans la carte d’abonnement illimité qu’ils proposent aux cinéphiles.

D’autres villes de France ont été le théâtre de cette guérilla judiciaire. « Nous agissons seulement lorsque l’extension de salles remet en cause l’équilibre de la concurrence dans des zones où notre présence ne fait pas défaut », justifie Alain Sussfeld, directeur général du groupe UGC. Il réclame une « règle du jeu claire, pour l’ensemble du secteur afin de connaître quelles subventions se justifient vraiment ». Dans ce contexte, le rapport de la commission Leclerc-Perraud sur les conditions de la concurrence, prévu pour la fin du mois, est très attendu. Les grands opérateurs de cinéma remettent en cause la part des subventions accordées par les collectivités locales, mais ils ne contestent pas le principe du fonds de soutien, financé par le Centre national de la cinématographie (CNC). Et pour cause, ils en bénéficient, eux aussi, au titre de la rénovation des salles.

"Il faut remettre à plat le système des subventions"

Dès lors, le débat se complique, puisqu’il ne peut se résumer à une bataille entre « grandes » salles privées, fonctionnant uniquement sur leurs propres ressources, et « petites » salles subventionnées. L’exemple du réseau Utopia, considéré comme une référence en matière culturelle, montre à quel point les salles obscures échappent à une classification trop rapide. Dans le Sud-Ouest, le réseau, connu pour sa programmation exigeante, conteste l’aide publique apportée aux cinémas Jean-Vigo de Bordeaux et Jean-Eustache de Pessac (Gironde). « Nous faisons l’effort de refuser les subventions locales et nous sommes assommés de taxes : on nous réclame 266 000 € pour le parking sous nos salles de Bordeaux.

Il faut remettre à plat le système des subventions et les attribuer en fonction d’un cahier des charges précis », plaide Anne-Marie Faucon, fondatrice du réseau Utopia. Elle reproche à ses concurrents « municipaux » de proposer une programmation qui « fait le grand écart entre Astérix et l’art et essai » et de recueillir, par conséquent, des aides injustifiées. Contre toute attente, le réseau Utopia fait figure d’allié objectif des grands groupes, qui ne seraient pas mécontents que les films à fort potentiel commercial n’aient plus droit de cité dans les cinémas dits indépendants.

Autre enjeu majeur : les films d’art et essai dits « porteurs » (Woody Allen, les frères Coen, Pedro Almodovar, etc.), qui trouvent les faveurs d’un public plus âgé, dont la part croît sensiblement. Directrice du Grand Action à Paris, dans le très cinéphile Quartier latin, Isabelle Gibbal-Hardy le confirme : « La montée en puissance des salles municipales effraie les grands groupes qui s’intéressent du coup à l’art et essai “porteur”. Mon problème, c’est d’acquérir les copies de ces films.


En général, pour le Quartier latin, il y en a quatre. Deux sont automatiquement attribuées à l’UGC et au MK2 situés au carrefour de l’Odéon. Après on peut discuter. J’exige le film le jour de la sortie nationale, car il n’est pas question de me contenter des miettes. Mais, pour convaincre les distributeurs, je suis obligée de prendre des engagements commerciaux, de maintenir les films à l’affiche un certain temps. Et lorsqu’on me refuse un film, je brandis la menace du médiateur du cinéma (1)… »

"Les comportements culturels ont radicalement changé"

Pour François Aymé, dont le cinéma Jean-Eustache à Pessac est passé de 26 000 spectateurs en 1989 à 180 000 aujourd’hui, cette concurrence acharnée autour des films d’art et essai cache un changement de stratégie des grands opérateurs. « Ils ont cru qu’il suffisait de construire des salles pour attirer le public. Et la cible des multiplexes, apparus depuis dix ans, c’était les jeunes. Or, les comportements culturels ont radicalement changé, avec le développement d’Internet et de la téléphonie mobile. En 1980, les spectateurs de moins de 35 ans représentaient 80 % des entrées. Ils sont 43 % aujourd’hui… »

Un chiffre à mettre en relation, selon François Aymé, avec une autre donnée qui expliquerait le durcissement des positions : les salles, de tout type, affichent un taux moyen de remplissage de 15 %. « Or, les films continuent à sortir sur les écrans au rythme d’une quinzaine par semaine et les distributeurs privilégient les exploitants qui proposent un maximum de séances. »

Une vision purement commerciale qui néglige le travail d’animation et d’éducation des « petites » salles pour défendre une certaine vision de la cinéphilie. « Si la loi de la concurrence s’appliquait telle quelle, c’est 25 à 30 % des salles de cinéma françaises qui risqueraient de fermer, surtout en banlieue », redoute Rafael Maestro, directeur de l’association Ciné-Passion en Périgord. Avec une conséquence très concrète pour le public, « la nécessité de prendre sa voiture pour voir un film d’auteur en version originale ».

Chez les défenseurs de la pluralité du septième art, reposant sur un réseau de salles réparties sur l’ensemble de l’Hexagone, l’inquiétude actuelle se double d’une autre crainte : le passage au numérique. Une modification technique qui oblige les cinémas à s’équiper, dans la mesure où les distributeurs n’utiliseront bientôt que ce moyen de diffusion. « Il nous faudra passer par un “tiers opérateur” qui met à disposition, en le louant, le matériel nécessaire pour passer les films en numérique. Le groupe CGR a déjà trouvé le sien, annonçant qu’il aurait équipé ses 400 salles d’ici à la fin de l’année. Les autres attendent. Pour les petits cinémas, le seul moyen de résister sera de trouver un opérateur commun. » La bataille du septième art s’est déjà trouvé d’autres terrains de combat.

Bruno BOUVET et Sophie CONRARD

(1) Le rôle principal de Roch Olivier Maistre, conseiller à la Cour des comptes, est d’arbitrer les conflits entre exploitants et distributeurs, en ce qui concerne l’attribution des films aux salles.











Pessac, le cinéma Jean Eustache

18 février 2008
courriel


Une conférence de presse est organisée Jeudi 21 février à 9h30 au Jean Eustache à Pessac.(33)
Le 22 février, un débat aura lieu de 18h à 20h30 et la séance de 21 h sera suspendue.


Anne-Charlotte Girault

Vendredi 22 février, à l'issue d'un débat (en accès libre, de 19h à 20h30), le cinéma Jean Eustache fermera exceptionnellement à 21h, heure à laquelle débute la cérémonie des César. Afin d’alerter à la fois les pouvoirs publics, les élus locaux, la presse, le public et l’ensemble de la profession du cinéma et de l’audiovisuel sur la nécessité de préserver les aides à l’action culturelle cinématographique et audiovisuelle tout en défendant les principes d’une politique volontariste pour le cinéma fondée sur l’exception culturelle et l’aménagement du territoire.




Aquitaine, ACPA

18 février 2008
courriel

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Communiqué régional ACPA





Texte ACPA





Affichettes salles