05/02/2008
courriel
Bonsoir,
Je suis actuellement à Toulon. Il y a dans cette ville un énorme multiplex Pathé, avec immense hall, boutique-confiserie, escalators, salons avec fauteuils très confortables, et, tout de même des salles plutôt agréables. La programmation est celle de tous les multiplex à travers la France. La fréquentation y semble plutôt bonne.
Il y a un autre cinéma, d’art et d’essai. Il se nomme le Royal. Une programmation toujours intéressante. Deux salles très confortables. Une fréquentation pas toujours à la hauteur de la qualité des œuvres présentées. Parfois ce cinéma accueille des réalisatrices et des réalisateurs qui viennent discuter avec le public de leurs films. Parfois aussi, le cinéma devient lieu militant en accueillant par exemple la section locale de la Ligue des droits de l’homme qui y présente, par exemple, la Raison du plus faible de Lucas Belvaux et organise un débat à la suite de la projection. Le Royal est un véritable lieu d’échanges et de rencontres, tout simplement un lieu de culture de cinéma.
À ma connaissance, ces deux types d’exploitation cohabitent assez bien. L’une se situe dans l’exploitation industrielle, avec films à succès, grosses machines américaines, etc, l’autre est une véritable structure culturelle. L’une ne gène pas l’autre. Mais si la salle d’art et d’essai disparaissait du paysage, il n’y aurait plus qu’un type de cinéma présent à Toulon, le cinéma commercial.
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Bonsoir,
Je suis actuellement à Toulon. Il y a dans cette ville un énorme multiplex Pathé, avec immense hall, boutique-confiserie, escalators, salons avec fauteuils très confortables, et, tout de même des salles plutôt agréables. La programmation est celle de tous les multiplex à travers la France. La fréquentation y semble plutôt bonne.
Il y a un autre cinéma, d’art et d’essai. Il se nomme le Royal. Une programmation toujours intéressante. Deux salles très confortables. Une fréquentation pas toujours à la hauteur de la qualité des œuvres présentées. Parfois ce cinéma accueille des réalisatrices et des réalisateurs qui viennent discuter avec le public de leurs films. Parfois aussi, le cinéma devient lieu militant en accueillant par exemple la section locale de la Ligue des droits de l’homme qui y présente, par exemple, la Raison du plus faible de Lucas Belvaux et organise un débat à la suite de la projection. Le Royal est un véritable lieu d’échanges et de rencontres, tout simplement un lieu de culture de cinéma.
À ma connaissance, ces deux types d’exploitation cohabitent assez bien. L’une se situe dans l’exploitation industrielle, avec films à succès, grosses machines américaines, etc, l’autre est une véritable structure culturelle. L’une ne gène pas l’autre. Mais si la salle d’art et d’essai disparaissait du paysage, il n’y aurait plus qu’un type de cinéma présent à Toulon, le cinéma commercial.
Jacques Vigoureux
Scénariste et réalisateur
Scénariste et réalisateur
